37 ans de PSG-OM (1re partie)

07/04/2012 à 14:16

Évoquer les rencontres entre l'OM et le PSG, c'est passer en revue près de 40 ans de football national, 40 ans de bons ou de mauvais souvenirs, c'est selon, mais c'est surtout des moments forts, remplis de passion, et malheureusement trop souvent de haine.

37 ans de PSG-OM (1re partie)

1975 : Les chauds Brésiliens

Le 13 mai 1975, au Parc des Princes, le Paris-SG élimine Marseille en quart de finale retour de la Coupe de France. Le retour au vestiaire est houleux. L'arbitre, Monsieur Konrath affirme avoir été frappé par les deux Brésiliens de l'OM, Paulo César et Jaïrzinho. Les deux champions du monde sont suspendus, et ne porteront plus le maillot olympien.

1978 : Les adieux de Daniel Hechter

Le 8 janvier 1978, lorsque l'OM débarque Porte d'Auteuil, le PSG est sous tension. Son président, Daniel Hechter, vient d'être radié pour une affaire de double billetterie. Saar Boubacar, encore marseillais, ouvre le score sur penalty pour l'OM. Les Parisiens sont piqués au vif et se révoltent. Ils inscrivent 5 buts à la suite et l'emportent (5-1). Mustapha Dahleb monte dans la tribune pour offrir le ballon du match au président déchu.

1988 : Bernard Tapie disjoncte

Le 21 mai 1988, les Parisiens l'emportent au Vélodrome (2-1), grâce à Safet Susic et Gabriel Calderon. Une victoire qui met fin aux espoirs de qualification européenne des Olympiens. Au coup de sifflet final, Bernard Tapie s'en va invectiver l'arbitre Monsieur Rideau, lui promettant de ne pas assurer sa sécurité à la sortie du stade.

1989 : Sauzée, un but pour l'Histoire

Le 5 mai 1989, à Marseille, le Paris-SG tient le match nul qui lui assure le titre de champion. Mais tandis que l'on entre dans les arrêts de jeu, Franck Sauzée, d'une puissante frappe, trompe Joël Bats et relance le final du championnat. C'est finalement l'OM qui sera sacré.

1992 : le plus chaud de tous

Le 18 décembre 1992, Marseille l'emporte au Parc des Princes (1-0) grâce à un but d'Alen Boksic. Le climat de la rencontre est délétère. Artur Jorge, l'entraîneur du PSG, a allumé les mèches tout au long de la semaine, avec des appels à la guerre tels que : "On va leur marcher dessus". Les agressions se multiplient tout au au long de la rencontre. Eric Di Meco frappe même Patrice Colleter d'un coup de poing.

1993 : "LA" tête de Boli

29 mai 1993, stade Vélodrome. Cette fois, pas de violence, le Paris-SG vient défier l'OM, vainqueur de la Ligue des champions trois jours plus tôt. Vincent Guérin ouvre la marque pour les Parisiens. Rudi Völler égalise, huit minutes plus tard, mais ce jour-là c'est un autre coup de boule de Basile Boli, après celui de Munich, qui marquera les esprits. Le défenseur central en position horizontale, à l'entrée de la surface, trompe Bernard Lama.

1997 : Ravanelli "enrhume" l’arbitre

Le 8 novembre 1997, Fabrizio Ravanelli rend fous tous les supporters du PSG, alors leader de la L1, en obtenant un penalty après une incroyable simulation qui ne trompe personne sauf l’arbitre de la rencontre Monsieur Puyalt. Peu après l’heure de jeu, l’attaquant italien, poursuivit par Eric Rabesandratana, s’écroule dans la surface sans qu’il y ait le moindre contact entre les deux joueurs. Laurent Blanc transforme le penalty et offre la victoire aux Olympiens à Paris. Marseille revient à la hauteur de Paris. On en reparlera longtemps…

Stéphane BITTON

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