James Rodriguez répond présent

05/10/2013 à 18:55

Monaco a battu Saint-Etienne (2-1) au courage grâce à un but de Lucas Ocampos en fin de match. Les joueurs de Claudio Ranieri peuvent remercier James Rodriguez auteur de deux passes décisives et d'une belle prestation. Monaco reste donc leader et met la pression sur le PSG avant le Classico.

James Rodriguez répond présent

Monaco, leader, recevait une équipe de St-Etienne qui n’avait plus gagné depuis trois matches (deux défaites, un nul ). Si l’on rajoute, la guerre des dirigeants avec les supporters, le contexte n’était pas optimal pour le déplacement en principauté. Les monégasques, quant à eux, évoluaient sans trois titulaires habituels, Kurzawa, Fabinho, et Ocampos, remplacés par le jeune Tisserand, l’Italien Raggi, et James Rodriguez qui avait beaucoup à prouver. Yohan Mollo faisait, lui, son retour sur la pelouse de son club formateur. Accueilli par les sifflets du public, il a annoncé la couleur avant la rencontre : "Je suis là pour prendre les trois points". Raté.

James Rodriguez est bien là

"Il faut jouer, ne pas subir, avoir le courage de jouer" avait indiqué Christophe Galtier juste avant que les joueurs ne rentrent sur le terrain. Vouloir faire le jeu, implique forcément de se découvrir. C’est ce qui a été fatal à son équipe face à une formation telle que l’AS Monaco. La première erreur de Renaud Cohade qui a offert un face à face manqué à Moutinho (8e) n’a pas suffi aux joueurs de Christophe Galtier qui se sont fait punir au quart d’heure de jeu. James Rodriguez a lancé Yannick Ferreira-Carrasco, qui n’avait plu qu’à ajuster Stéphane Ruffier, abandonné par sa défense (1-0, 15e). Le Colombien, secoué par son entraîneur cette semaine, a répondu de la plus belle des manières avec cette passe décisive. C’est encore lui qui a obligé le gardien de Saint-Etienne à se coucher sur une frappe lointaine (26e). Les Verts ont été assommés par ce but, et ne sont parvenus à réagir que par à-coups dans cette première période. Insuffisant pour une équipe qui n’a pas cadré un seul tir face à Monaco, au contraire, bien en place.

Au courage

Visiblement les mots de Christophe Galtier ont trouvé leurs échos sur la pelouse du stade Louis-II. Dès la reprise, Romain Hamouma a été à la réception d’une passe entre les lignes de Renaud Cohade avant de tromper Subasic d’un tir croisé (1-1, 47e). C’était le cinquième but encaissé par les Monégasques, logiquement meilleure défense de Ligue 1. Les Stéphanois ont été beaucoup plus agressifs sur le porteur du ballon de Monaco. Une différence significative par rapport à la première période. Les joueurs du Rocher s’en sont remis à leur joueur en forme, ce soir, James Rodriguez. Mais Stephane Ruffier ne s’est pas laissé surprendre sur sa frappe des trente mètres (59e). Mais pour le Colombien, c’était la journée des passes décisives, en, en offrant une deuxième à Ocampos (87e). L’Argentin a alors libéré tout le stade. Pourtant dans cette deuxième période, l’apport offensif des latéraux habituels que sont Fabinho ou Kurzawa a fait défaut aux joueurs de Claudio Ranieri. Marcel Tisserand, et Andrea Raggi étant trop timorés à ce niveau. Difficile alors pour Monaco d'amener du danger devant le but Stéphanois qui avaient compris que jouer n’était pas la meilleure solution. Bien en place, ils ont attendu un contre, mais la finition de Gradel n’a pas été au rendez-vous (84e), et se sont donc fait punir dans la foulée. Dur pour Saint-Etienne qui a réussi une belle deuxième mi-temps. Monaco met dans le même temps fin à huit matches d'invincibilité des Verts au Louis-II. Le club de la Principauté confirme sa place de leader et met la pression sur le PSG.

Loic TANZI

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