On vous explique la nouvelle Ligue des champions

26/05/2024 à 22:00

À partir de la saison 2024/25, la Ligue des Champions de l'UEFA adoptera un nouveau format, qui s'appliquera également à la Ligue Europa et à la Ligue Europa Conference. Le changement majeur est la fin du système de phase de groupes initiale. On vous explique.


 

Actuellement, la saison débute avec 32 équipes réparties en huit groupes de quatre. À partir de la saison 2024/25, 36 clubs participeront à une phase de ligue unique, offrant ainsi à quatre équipes supplémentaires l'occasion de se mesurer aux meilleurs clubs d'Europe.

 

 Qu’est-ce que ça change ?

Dans ce nouveau format, les 36 équipes seront classées ensemble dans une seule ligue. Chaque équipe jouera huit matchs contre huit adversaires différents, avec quatre matchs à domicile et quatre matchs à l'extérieur. Les adversaires seront déterminés par un tirage au sort basé sur quatre chapeaux, où chaque équipe affrontera deux adversaires de chacun des chapeaux.

Les huit premières équipes de cette ligue unique se qualifieront automatiquement pour les huitièmes de finale. Les équipes classées entre la 9e et la 24e place participeront à un tour de barrage à élimination directe, avec des matchs aller-retour, pour accéder aux huitièmes de finale. Les équipes classées à la 25e place ou plus bas seront éliminées et ne pourront pas accéder à l'UEFA Europa League.

 

Des avantages et des inconvénients

Le nouveau format de la Ligue des Champions augmentera les revenus, mais accentuera les inégalités entre les clubs et réduira l'incertitude sportive des compétitions. Les fans devront payer plus pour suivre les matchs, et les joueurs, avec plus de matchs à disputer, auront moins de repos et risqueront davantage de se blesser.

 

Cependant, il faut relativiser : les demandes initiales des clubs les plus riches étaient bien plus extrêmes. Si elles avaient été acceptées, elles auraient créé une fracture profonde dans le football européen, menaçant l'existence des championnats nationaux tels que nous les connaissons.

Louis COULON.

RECHERCHE