L’Arsenal d’Emery : l’heure du bilan

18/06/2019 à 15:35

Le 23 mai 2018, il y a un peu plus d’un an, Unaï Emery quittait le PSG pour s’engager avec les gunners d’Arsenal. Après une saison dans le nord de Londres, l’heure du bilan a sonné et il est plus que mitigé et divise les supporters rouge et blanc. 

 

L’Arsenal d’Emery : l’heure du bilan

Les maux d’Arsenal toujours présent 

Les années passent, et Arsenal reste Arsenal, les lacunes défensives de ces dernières années sont toujours aussi présentes sous l’ère Emery. Même si l’arrivée de Sokratis l’été dernier chez les gunners a été importante dans certains matchs, l’irrégularité est toujours là. Capable du pire comme du meilleur, tout au long de la saison, Arsenal avait tout pour réussir cette année, et finir en bonne position avec un calendrier plutôt favorable. Le manque d’attention et les erreurs défensives se sont multipliées en deuxième partie de saison et particulièrement dans le finish pour la course à la ligue des Champions. 

Des défaites qui font tâches

Après avoir réalisé de très gros coups à l’Emirates Stadium contre des concurrents directs (victoire contre Chelsea, Tottenham, Man U, nul contre Liverpool), Arsenal a déjoué contre des équipes de milieu de tableau et a enchaîné les contres performances. Les trois défaites à la suite contre Crystal Palace, Wolverhampton et Leicester ont coûté cher aux gunners, écarté du top 4, Arsenal a tout misé sur cette finale d’Europa League perdue face à son rival londonien Chelsea. 

Emery et ses choix 

Connu pour ses méthodes de travail bien spéciales, l’entraîneur est un passionné et un gros travailleur. En revanche ses choix, ont été remis en question à de nombreuses reprises cette saison comme la gestion du cas Mesut Özil, ou encore le brassard de capitaine confié à Xhaka. À chaque match sa compo, ou presque. L'ancien coach du PSG, changeait systématiquement de système de jeu et même ses compositions selon les adversaires qu'il rencontrait. Ces rotations, ont créé une instabilité constante au sein du jeu d’Arsenal. Les blessures de Holding et Bellerín ont été fatales pour l'équipe d'Emery. Sur le plan comptable, pas de trophée cette année ni de Champions League l'an prochain, l'héritier d'Arsène Wenger devra faire automatiquement mieux la saison prochaine s'il veut éviter de voir son poste de manager menacé. 

William Brouillard

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