La Russie élimine l'Espagne aux tirs aux buts !

01/07/2018 à 19:00

L’Espagne affrontait la Russie ce dimanche à Moscou. C’est le pays hôte qui est sorti vainqueur d’un match qui s’est joué aux tirs aux buts. Les Russes affronteront le vainqueur de la rencontre Croatie-Danemark en quarts de finale.

La Russie élimine l'Espagne aux tirs aux buts !

Les Espagnols rentrent bien dans le match et sont plus frais physiquement. Les Russes défendent bas tandis que la Roja a une très forte possession de balle (75%). L’Espagne va rapidement ouvrir le score dès la 12e minute grâce à Sergio Ramos qui pousse Sergei Ignashevich à la faute sur un coup de pied arrêté. Le défenseur russe est déséquilibré et marque contre son camp. Les hommes de Fernado Hierro contrôlent mais peinent à se procurer d’autres occasions à l’image d’un important nombre de ballons échangés (347). La Russie évolue en contre-attaque mais les offensives ne sont pas bien accompagnées. Les dernières dix minutes sont russes, les transmissions sont plus précises et les joueurs se trouvent mieux. De Gea est une première fois inquiété sur une frappe de Golovin qui ne trouve pas le cadre (35e). À force de trop vouloir gérer, l’Espagne va finir par voir la Russie revenir au score. Fautif d’une main incontestable dans la surface de réparation, Gérard Piqué offre un pénalty à la Russie qui sera parfaitement transformé par Artem Dziouba (41e).

 

En seconde mi-temps, les deux équipes reprennent sur le même rythme que lors des quarante-cinq premières minutes. L’Espagne s’installe dans la moitié de terrain de la Russie. La très forte possession espagnole (78%) oblige les Russes à évoluer en contre. Ces derniers ne pénètrent que très rarement dans la surface adverse. Le sélectionneur russe, Stanislav Cherchesov, va effectuer ses trois changements avant l’heure de jeu afin de consolider ce résultat nul. La Roja fait tourner mais n’y arrive pas. Fernando Hierro fait donc rentrer des joueurs capables d’amener du mouvement dans le jeu à l’image d’Andrès Iniesta. La Russie défend bien et laisse peu d’espace à l’Espagne. Le gardien russe, Akinfeïev, sauve les siens en fin de match en effectuant un double arrêt décisif (85e). Au bord de l’usure, les deux équipes vont devoir disputer trente minutes supplémentaires.

 

Les prolongations n’y changent rien. L’Espagne domine dans la possession et les Russes ont du mal à sortir de leur moitié de terrain. Autorisé depuis cette année, le quatrième changement (en prolongations) vient apporter de la fraîcheur physique des deux côtés. Les Russes ne veulent pas se livrer tandis que les Espagnols s’illustrent à quelques reprises (92e, 96e, 100e, 102e). Rodrigo a la balle du break mais Akinfeïev repousse sur Carvajal qui, quant à lui, voit sa frappe détournée par un défenseur (109e). La fin des prolongations est décousue, Espagnols et Russes se rendent coup pour coup. En vain. Les deux équipes vont devoir se départager lors d'une terrible séance de tirs aux buts. Par deux fois, les tireurs espagnols vont échouer face à Akinfeïev. La Russie sort vainqueur de ce match : 1-1 ap 4-3 tab

 

Akinfeïev : héros de tout un peuple

Le gardien russe a arrêté les neuf tirs cadrés des Espagnols. C'est lui qui vient éteindre les derniers espoirs ibériques en stoppant deux penalties lors de la séance de tirs aux buts.

 

Le chiffre : 38

À 38 ans, Sergei Ignashevich est le plus vieux joueur à inscrire un but contre son camp dans l’histoire de la Coupe du monde. Sacré record…

Willam PIERRET AGUADO

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