Défense solide et force mentale, voici les armes de la Grèce
Jusqu'au 11 juin, Foot123 vous fait découvrir les 32 équipes du Mondial 2014. Après le Honduras et l’Iran, c’est au tour de la Grèce. Placés dans le groupe C avec la Colombie, le Japon et la Côte d’Ivoire, les Hellènes auront fort à faire mais ils comptent sur leur rigueur défensive pour atteindre pour la première fois de leur histoire les huitièmes de finale d’une Coupe du monde.
La star : Giorgios Karagounis
Les années passent mais Giorgios Karagounis est toujours là. Le milieu de terrain de Fulham fait partie des meubles. A 37 ans, le Grec est toujours un élément très important pour son équipe nationale. Avec 132 sélections (recordman) et 11 buts marqués, l’ancien joueur de l’Inter apparait comme un exemple pour ses coéquipiers, notamment pour les plus jeunes. Preuve de sa longévité phénoménale, Karagounis était déjà présent il y a 10 ans, en 2004, lors de l’Euro portugais où la Grèce avait été sacrée à la surprise générale. Le capitaine de la sélection va participer à sa cinquième compétition internationale après les Euros 2004, 2008, 2012 et le Mondial 2010, une sacrée performance qui illustre la carrière exemplaire du natif de Pyrgos. La Grèce ne fait pas partie des favoris pour la Coupe du monde brésilienne mais elle pourra compter sur son vieux briscard, Giorgios Karagounis, qui fera office de guide.
L’entraîneur : Fernando Santos
Pas facile de succéder au légendaire Otto Rehhagel. L’entraîneur allemand avait emmené la Grèce sur le toit de l’Europe en 2004, un exploit considérable qui a marqué l’histoire du football européen. Changer de sélectionneur après un cycle long de neuf ans est toujours une chose délicate mais Fernando Santos est parvenu à instaurer ses idées petit à petit. Agé de 59 ans, le Portugais a déjà entrainé les trois plus grands clubs lusitaniens, à savoir le FC Porto, le Sporting et Benfica, il sait s’adapter. Après un Euro 2012 encourageant (quart de finale), Fernando Santos s’est fixé un objectif : devenir le premier sélectionneur à conduire la Grèce en huitième de finale d’un Mondial. Un dernier défi avant la fin. Le Portugais quittera son poste après la Coupe du monde.
Equipe type :
Karnezis - Torosidis, Papastathopoulos, Manolas, Holebas - Maniatis, Tziolis, Karagounis - Salpingidis, Mitroglou, Samaras.
La cote Foot123 :
Premier tour.
Le passé en Coupe du monde :
La Grèce va participer à sa troisième Coupe du monde de la FIFA. Lors des deux précédentes éditions (en 1994 et 2010), la sélection grecque n’avait pas réussi à passer le premier tour. Une seule petite victoire (contre cinq défaites) lors des six matches disputés par les Grecs dans la prestigieuse compétition, c’était il y a quatre ans contre le Nigéria (2-1). Les buts avaient été inscrits à l’époque par Salpingidis et Torosidis qui seront du voyage au Brésil. La Grèce manque de repères en Coupe du monde, elle a besoin d’acquérir de l’expérience en réalisant des bons résultats pour engranger la confiance. Passer le premier tour serait déjà historique pour les Hellènes.
L’étoile montante : Konstantinos Mitroglou
Konstantinos Mitroglou est le joueur le plus doué techniquement et aussi le plus talentueux de la formation grecque. Seul problème, l’attaquant de 26 ans n’a quasiment pas joué depuis qu’il est arrivé à Fulham lors du dernier mercato hivernal. Buteur décisif lors du barrage qualificatif contre la Roumanie en novembre 2013, Mitroglou est handicapé par un genou douloureux depuis quasiment six mois. Il n’a disputé que 153 minutes (3 matches) en Premier League, son état était inquiétant, sa participation était même incertaine mais Fernando Santos a décidé de l’emmener au Brésil. Le Portugais a estimé que son meilleur buteur allait être prêt techniquement et physiquement. Pour réaliser une bonne Coupe du monde au Brésil, la Grèce aura besoin de sa gâchette favorite (30 sélections, 8 buts). Le natif de Kavala est un joueur polyvalent, généreux dans l’effort et très bon de la tête, sa première partie de saison avec l’Olympiakos en atteste (17 buts en 17 matches) mais s’il n’est pas à 100%, Konstantinos Mitroglou pourrait être moins efficace.
Sur la route du Brésil :
Malgré un très bon parcours durant les qualifications (8 victoires, 1 nul, 1 défaite) avec un bilan comptable similaire à la Bosnie (25 points), les Hellènes ont été tout de même contraints de passer par les barrages, notamment à cause de leur petite différence de buts (+8 avec seulement 12 buts marqués). Au-delà des qualités mentales et physiques de cette équipe, la Grèce dispose d’une défense très solide et difficilement pénétrable. C’est la grande force de la sélection grecque depuis toujours. Les hommes de Fernando Santos ont remporté cinq de leurs matches de qualification sur le score de 1-0, un résultat maison. Obligée de passer par les barrages en novembre dernier, la Grèce a écarté la Roumanie (3-1, 1-1) pour s’offrir un billet pour le Brésil. Depuis 2008, les Grecs ont participé à toutes les compétitions majeures, aussi bien continentales (Euro 2008 et Euro 2012) qu’internationales (Mondial 2010 et Mondial 2014). La dernière absence remonte à la Coupe du monde 2006.
Surnom : "Le bateau pirate"
L’équipe nationale grecque de football est surnommée "le bateau pirate" ou "Το Πειρατικό (To Piratiko)"pour ceux qui préfèrent la version originale.
Le chiffre : 4
Les Grecs n’ont encaissé que 4 petits buts lors de leurs dix matches de qualification pour le Mondial (hors barrages, 6 après le match d’appui contre la Roumanie). C’est aussi bien que la Belgique et l’Angleterre et mieux que la France (6 hors barrages), l’Allemagne (10) ou les Pays-Bas (5). La défense a toujours été le point fort de la Grèce.
Classement FIFA :
10e.
La liste des 23 :
Gardiens : Orestis Karnezis, Panagiotis Glykos, Stefanos Kapino. Défenseurs : Kostas Manolas, Jose Holebas, Sokratis Papastathopoulos, Vangelis Moras, Giorgos Tzavellas, Loukas Vyntra, Vasilis Torosidis. Milieux : Alexandros Tziolis, Andreas Samaris, Giannis Maniatis, Kostas Katsouranis, Giorgos Karagounis, Panagiotis Tachtsidis, Giannis Fetfatzidis, Lazaros Christodoulopoulos, Panagiotis Kone. Attaquant : Dimitris Salpingidis, Giorgos Samaras, Kostas Mitroglou, Fanis Gekas.