TdF : Reims - L'oeil du supporter
Foot123 vous propose à partir de ce mardi, un Tour de France des clubs de l'élite, avec analyse de la saison passée, chiffres, forces et faiblesses, hommes forts et valeurs montantes, et interviews de joueurs, entraîneurs ou présidents, mais aussi de supporters. Et pour commencer, honneur au Stade de Reims.
Arnaud Gomes, ancien abonné
Ça fait quoi de se dire que dans trois semaines, Reims jouera en L1 ?
C'est une grande fierté pour les supporters et moi-même, car Reims est club qui fait partie de l'histoire du football français et mérite largement sa place dans l'élite. C'est aussi le sentiment de renouer avec les grandes équipes française, mais il ne faut pas oublier le passé qui fut difficile avec la descente en National, mais le club a vite réagi. Et puis cela va booster l'économie de notre région qui est en pleine mutation depuis quelques années, le champagne va couler à flot.
Comment voyez-vous la saison ? Le recrutement vous satisfait-il ?
Tout d'abord je souhaite que le stade de Reims se maintienne. Accrocher une place dans le top 12 serait super. Le Stade est trés actif sur le marché des transferts, une seule chose ne nous satisfait pas, c'est le fait d'écarter Cedric Fauré qui a tant apporté au club, on lui devait bien un prolongement de contrat, c'est dommage.
Retour sur la saison dernière
Top : la paire Ghilas-Fauré
La paire d’As a porté le Stade de Reims durant toute la saison, inscrivant près de 54% des buts marnais. Cédric Fauré a terminé en tête du classement des buteurs, devançant d'une longueur son coéquipier, Kamel Ghilas. Si ce duel interne fût âprement disputé, il a symbolisé toute la saison la puissance offensive du club champenois.
Flop : le flanc gauche de la défense.
Il y a deux ans, Lucien Aubey était venu poser ses valises à Reims pour s’imposer. Mais l’ancien toulousain n’a jamais réussi, par fautes de multiples blessures et d’une surcharge pondérale. Du coup, le franco-algérien Aïssa Mandi a évolué presque toute la saison en tant que latéral gauche, sans jamais démériter, mais sans jamais convaincre. La venue de Franck Signorino vient donc pallier cette faiblesse.