Un joueur, un palmarès : René Vignal (FRA)

08/10/2019 à 19:06

Né le 12 août 1926 à Béziers (Hérault). Décédé le 21 novembre 2016 à Quint-Fonsegrives (Haute-Garonne). 1,75 m, 75 kg. Clubs : AS Béziers, Toulouse FC (1944-47), RC Paris (1947-55), AS Béziers (1958-59). Surnom : "The Flying Frenchman" (Le Français Volant).

Un joueur, un palmarès : René Vignal (FRA)

Poste : gardien

Vainqueur de la Coupe de France en 1949, finaliste en 1950 contre Reims (RC Paris).

17 sélections, 39 buts encaissés de 1949 à 1954.

René Vignal est appelé pour la première fois en équipe de France le 23 avril 1949 pour un match aux Pays-Bas perdu 1-4. Quatre jours plus tard, pour sa seconde sélection face à l'Ecosse à Glasgow, il réalise un match extraordinaire, arrête un penalty, ce qui lui vaut le surnom de "The Flying Frenchman" par la presse britannique malgré la défaite tricolore (0-2).

Vignal se mettra encore en évidence à l'occasion du match nul de la France (2-2) à Londres face à l'Angleterre en octobre 1951. En mai 1954, alors que Vignal s'apprête à disputer avec la Coupe du monde, il dispute avec le RC Paris, relégué en D2 la saison précédente, un match de barrage/montée face au Stade Français. Mais lors d'un choc avec l'attaquant Casimir Hnatow, il est victime d'une fracture du bras, qui le prive du Mondial, et le contraint à abandonner le football professionnel à seulement 28 ans.

Avec l'argent de son assurance, Vignal achète un bar à Béziers, sa ville natale. Alors qu'il est rétabli et souhaite rejouer avec l'AS Béziers en D2, le Racing s'y oppose. Il obtient finalement gain de cause et retrouve les terrains en janvier 1959. Il dispute la deuxième moitié de saison du club, puis fâché avec son entraîneur, décide d'arrêter définitivement sa carrière.

Au début des années 70, il participe à vingt-sept attaques à main armée. René Vignal est arrêté et condamné en 1971 à quinze ans de réclusion criminelle, malgré le soutien affiché de plusieurs célébrités du monde du football comme Albert Batteux, Lucien Leduc ou Just Fontaine. Il bénéficie d'une remise de peine et retrouve la liberté en 1978.

(source Stéphane Bitton)

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