PSG - Real : le combat du Siècle ?

17/02/2018 à 10:08

Le Paris-SG et ses supporters sont un peu comme ces boxeurs qui ont pris beaucoup de coups mais qui sont encore debout.


Le gong vient de retentir. Paris va retourner dans son coin, écouter les conseils de son entraîneur, espérons qu’ils seront avisés cette fois, récupérer et puis repartir au combat dans 3 semaines. Entre temps, il aura fallu disputer quelques rounds d’entretien face à Strasbourg cet après-midi, puis deux autres plus compliqués contre l’OM la semaine prochaine avant un ultime pugilat face à Troyes en répétition générale. Avouez que l’affiche PSG – Real… ça a de la gueule et que ça pourrait s’inscrire dans la lignée de ces combats qui, en d’autres temps nous ont fait vibrer. Il y a eu bien sûr Marcel Cerdan- Jack La Motta, George Foreman- Mohamed Ali, Marvin Hagler – Sugar Ray Leonard et leur équivalent cinématographique Rocky Balboa – Apollo Creed. Bon, le 6 mars, au Parc des Princes, il n’y aura pas Sylvester Stallone mais Neymar, Mbappé et les autres. A eux d’être les champions, à eux d’écrire l’Histoire. Comme Adrien Rabiot, à peine sorti du terrain, moi j’y crois. Alors voilà ce que pourrait donner le résumé du match le 7 mars prochain… lendemain du dernier round : Hier soir, Rocky-PSG était bien décidé à se battre de toutes ses forces contre un champion qui avait bénéficié de pas mal de chance et d’un peu de complaisance d’un arbitre venu d’Italie, lors du premier round. Apollo Creed-Real avait l’avantage à l'engagement mais Rocky-PSG a remonté doucement mais sûrement la pente qui menait aux arrêts de jeu du dernier round. Sur un coup de génie, Kid Neymar transformait un coup franc… d’un coup bien franc… dans l’estomac du Real… 1 à 0 pour les Parisiens. Et alors qu'il ne restait que quelques secondes, Rocky-Rabiot plaçait l’uppercut du 2-0 d’une tête croisée dont il a le secret et qui faisait tomber son adversaire. L'arbitre enclenchait le décompte avant de désigner le vainqueur, Apollo Creed-Real tombait et se retrouvait KO. Rocky-PSG s’est donc qualifié. Ses supporters ont longtemps exulté en hurlant des « Adriennnnn » a faire pâlir Sylvester Stallone. Bon, il fallait bien un peu de fiction avant la friction pour se redonner des raisons d’espérer. L’appel du round Strasbourg vient de retentir, je dois y aller… Décidément, on ne fait pas des métiers faciles, mais on rigole bien.

Stéphane BITTON.

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