Monaco l’a déjà fait !

Le Paris-SG n’a pas perdu beaucoup de finales nationales. Pourtant, en 1985, les Parisiens s’inclinaient pour la première fois lors d’une finale de la Coupe de France, la troisième du club du président Francis Borelli en 3 ans, c’était au Parc des Princes face à… Monaco.

Pour le PSG, l’occasion était belle de sauver une saison médiocre, les coéquipiers de Luis Fernandez venaient de terminer à une médiocre 13e place en championnat. Pour les Monégasques, cette finale prenait des airs de revanche, ils avaient été les héros malheureux de l’édition précédente remportée par le FC Metz. Des joueurs du Rocher remontés, des Parisiens motivés, la 68e finale de la Coupe de France s’annonçait prometteuse et somptueuse. Ce fut malheureusement un bide sur le terrain. Succédant à une première occasion de Safet Susic pour PSG en début de partie, Bernard Genghini ouvrait rapidement la marque pour les Rouge et Blanc dans le premier quart d’heure de jeu, après une partie de billard dans la surface parisienne à la suite d’un coup-franc tiré par le «Petit Prince» Daniel Bravo. En seconde période, Monaco laissait jouer des Parisiens impuissants devant le but de Jean-Luc Ettori. A la fatigue s’ajoutait la maladresse des attaquants parisiens à l’image de Rocheteau et Toko, peu inspirés. Seuls quelques coups de pied arrêtés rendaient le PSG un plus dangereux. Comme sur le coup-franc à la limite de la surface qui obligeait le gardien monégasque à se coucher sur sa ligne. Mais il est des jours où l’on pourrait jouer des heures sans marquer… Un jour sans pour le PSG. Sur une dernière contre-attaque, Tibeuf réalisait même le break pour Monaco. Mais l’attaquant de l’ASM n’avait pas entendu le coup de sifflet final. Monaco remportait la Coupe (1-0). Paris-SG pouvait donc perdre une finale dans son jardin…