Lancement réussi

Il est toujours délicat de tirer des enseignements d’une première journée de championnat, mais il n’est pas indécent d’en ressortir quelques tendances.

Et même si, pour ceux qui sont sortis victorieux de leur première rencontre, il faudra confirmer les premières impressions dès le week-end prochain, quelques faits de jeu poussent à l’optimisme. 26 buts ont été inscrits en Ligue 1, avec un seul 0-0 pour le match "souvent maudit du dimanche soir" entre Marseille et Toulouse. Une demi-surprise pour un match qui opposait un OM qui navigue toujours à vue et un Toulouse qui espère bien surfer sur son improbable "remontada" de la saison dernière. Passi, Dupraz même combat, il faudra la jouer serrée ! Le Monaco de Leonardo Jardim reste le Monaco de Leonardo Jardim… Une équipe, un jeu où le franchissement de la ligne jaune n’est jamais très loin et l’équilibre précaire… Lyon et Alexandre Lacazette ont frappé un grand coup (3-0). La victoire pour l’un, le triplé pour l’autre mais c’était à Nancy, fraichement promu et en phase de découverte de la L1. De là à faire du club de Jean-Michel Aulas le seul capable de rivaliser avec le PSG « qatarien », ce serait aller un peu vite en besogne mais tout de même... Une certitude, la raclée du Trophée des champions semble digérée. Caen nous avait habitués aux démarrages de qualité, les hommes de Patrice Garande n’ont pas dérogé à leurs bonnes vieilles habitudes en dominant Lorient (3-2). Jocelyn Gourvennec, l’un des meilleurs techniciens français, a su donner un style de jeu à Guingamp, il semble bien parti pour imposer sa patte à un Bordeaux qui cherche à retrouver la lumière, et le plus rapidement possible ! Des trois promus, seul Metz n’a pas raté son retour. C'était face aux Lillois de Frédéric Antonetti qui, s’ils ne se ressaisissent pas très rapidement, risquent de connaître de graves turbulences et bien avant l’automne. Nantes, Montpellier, et Nice qui honorait ses victimes, se sont imposés par la plus courte des marges donnant tout de même accès aux fameux "trois points" si souvent déterminants au soir de la 38e journée. Enfin, le Paris-SG d’Unaï Emery, a fait l’essentiel : s'imposer en Corse. Pour la manière et les buts, il faudra encore patienter. On ne remplace pas Ibra d’un claquement de doigts. Cavani, qui a déjà la pression (!), était absent et Ben Arfa évoluait dans un rôle qui lui convient moins bien. Il n’en fallait pas plus pour lancer de la meilleure des manières la saison 2016-2017.