Il fallait bien 3 buts et Johnny...

10/12/2017 à 09:07

Il fallait bien 3 buts et quelques refrains de Johnny pour se réchauffer hier en fin d’après-midi du côté de la Porte d’Auteuil. On aurait bien allumé le feu, mais "pour de vrai" comme disent les enfants !


Signe d’un mieux, deux des trois buts du PSG ont été signés Angel Di Maria et Javier Pastore, les malaimés argentins, si j’en crois l’applaudimètre de l’avant-match face à Lille. Les blessures ne sont pas encore refermées, mais avec un but chacun et une passe décisive pour Di Maria, gageons que leur cote est remontée en flèche. Normal, le supporter a la mémoire courte, et ça marche dans les deux sens, sans vouloir choquer... Le dernier but du Paris-SG tient plutôt du gag… Il a été marqué par Kylian Mbappé à la suite d’un déboulé conclu dans des cages lilloises désertées par leur gardien et ex-parisien, Mike Maignan. Au passage, Mbappé est un surdoué qui deviendra un génie quand il pensera un peu plus à ses coéquipiers... Paris peut donc fêter son très symbolique titre de champion d’automne qui ne remplit pas une vitrine aux trophées, mais a le mérite de réchauffer le cœur des supporters. Belle image à deux balles, pour faire chialer le prolo. Et le prolo, il a bien chialé hier avec notre Johnny national ! Bref, Paris s’est rassuré et a repoussé un début de crise qui couvait et qui aurait forcément fait désordre après avoir claquer 400 millions d’euros cet été… pour dominer l’Europe du football. Paris et ses supporters ont retrouvé le moral… au moins jusqu’à demain, date du tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des champions au siège de l’UEFA… Le PSG va savoir ce qui l’attendra en février prochain. Et il y en a pour tous les goûts ! Du FC Bâle au Real Madrid, le double tenant du titre, en passant par Chelsea, Séville ou Porto. Perso, je souhaite au PSG d’éviter la Juventus… La Vieille Dame n’a laissé que des mauvais souvenirs à Paris. Il y a des 6 à 1 qui ne se digèrent jamais. Décidément, on fait pas des métiers faciles mais on rigole bien.

Stéphane BITTON.

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